dimanche 17 février 2013

On est bien chez soi

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Il y a la maison d’hôtes, la maison close, la maison d’amis, la maison familiale, la maison de campagne, la maison de vacances … Ce lieu d’échanges, d’embrouilles, de vie, de sexe, gorgé d’histoire et de repas dominicaux interminables. La maison signifie beaucoup de choses pour l’être lambda que nous sommes et bien souvent on s’y réfugie, dans la maison. Et même si bien souvent personne n’ose l’avouer, on achètera aussi un plaid pour aller avec.

La maison, cet environnement qui nous caractérise et pour lequel on tuerait pour y rester. Ce petit chez soi qui nous excite et nous rend heureux, parce qu’il est bien connu qu’on recherche avant toute chose d’avoir un toit sur sa tête (et plus si affinités) et un paquet de chips au gros sel.
La maison finalement c’est un peu comme un homme: on s’y sent bien, dehors ou dedans, l’essentiel c’est d’avoir conscience qu’on en a une. Elle nous réchauffe, nous rend heureuses. L’endroit où l’on vient pleurnicher mais l’endroit où l’on viendra festoyer. Et après ça, il y a des filles qui estiment ne pas avoir besoin d’hommes dans leurs vies ? Laissez moi leur jeter la première pierre et leur annoncer qu’on ne peut vivre sans homme et sans maison (avec un grand ou petit escalier, en serpentin ou plutôt raide, l’essentiel : toujours en avoir une, clair ?).

Nous nous retrouverons un peu tard dans d'autres billets, j'aime parler de ce lieu insolite qu'est la chambre conjugale et discuter un peu des films que l’on regarde volontiers sous son plaid amidonné avec son homme. Sans contradiction, parce que secrètement vous l’avouerez tous un jour ou l’autre, que le plus simple des bonheurs est de vivre comme un couple de vieux : La femme et sa maison, son plaid et ses chips aux crevettes.




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samedi 2 février 2013

A voir avec son mec

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Qui n’a pas un jour tenter la carte du film d’horreur pour profiter de son homme dans une foulée horrifique ? Quitte à être trempée de peur, autant être trempée tout court.

Ce fameux dimanche soir où, mis à part le livreur de sushis et votre chat, vous n’avez eu d’yeux que pour votre homme, et où le moment est venu de choisir un film qui clôturera votre week-end.
Vous avez le choix (ou plutôt il vous laisse le choix) entre Rec et Love Actually (je pense que c’est un test).
Bien sûr que vous rêvez au plus profond de vous-même de revoir le cheveu grisonnant et élégant de Colin First, qu’il vous fait frétiller rien qu’en regardant la cover du blueray. Et pourtant vous ne mangez pas de ce pain là, tout du moins vous le lui faites gober et c’est le principal.

- Chéri, je pense que REC ce serait un super plan, surtout que ça fait super longtemps que j’ai envie de le voir mais tu comprends avec les copines qui veulent toujours se faire des soirées plateaux veggie x Bridget Jones j’ai rarement l’occasion d’imposer des films de bourrins (vous pensez très sincèrement à « Prince Noir l‘étalon perdu » lorsque vous parlez, là). Oui tu vois, je ne veux pas qu’elles pensent que je deviens quelqu’un autre parce qu’on est ensemble et que tu kiffes les films qui font peur, et que je deviens un peu influençable par toi, alors que pas du tout. Même si pour de vrai j’ai un peu changé, même si pour de vrai pas du tout.

Le livreur est arrivé, vous lui avez laissé un pourboire minable, votre mec a à peine eu le temps de lancer le menu du blueray que vous avez déjà fini votre riz vinaigré. Même que c’est pas le wasabi qui vous fait cet effet là mais juste l’idée de devoir supporter pendant 120 minutes un film que vous n’avez absolument jamais eu envie de voir et que vous savez pertinemment qu’il fera orchestrera vos nuits en spectres d’épouvantes pendant 4 semaines.

Vous mangez en pensant à l’océan et aux bienfaits du poisson cru pour oublier ce qu’il se passe sous vos yeux. Votre mec lui, il trouve que c’est canon et « trop bien filmé ».
Soit, en effet, c’est classe, la caméra à l’épaule il fallait la ressortir cette idée depuis le projet Blairwitch, que soit dit en passant vous aviez regardé l’œil de guingois avec une bande de potes en sortant de cours un vendredi, que vous avez en effet fait des cauchemars pendant 4 semaines mais vu de l’extérieur vous en étiez sortie indemne. Vous vous habilliez même comme l’un des héros du film « le style grunge c’est cool bébé ».

Milieu du film, le bento terminé, vous balancez votre fesse négligemment vers votre homme, réfugiée sous le plaid.
- Ce n’est pas toi qui me fait cet effet chéri, je suis juste morte de peur, ne t’inquiètes pas.
- Mais.. Tu ne m’avais pas dis que tu rêvais de voir ce film?
- Et quand Est-ce qu’on parle de la peur et de l’envie ? Non parce qu’on peut débattre si tu veux (c’est ça, tentez l’esquive…).

Finalement, votre mec s’est bien fendu la poire en revenant des WC à vous faire sursauter alors que vous étiez seule devant l’écran, vous avez perdu près de 400grammes après avoir suer comme une cochonne et vous êtes épuisée.
Vous irez dormir comme une malheureuse après avoir fait la fière devant chéri chéri et finalement, vous en payerez le prix fort.

Conclusion : Mieux vaut que ce soit l’homme qui fasse l’effort devant Love Actually, au moins il ne pourra pas dire que Keira Knightley est effrayante, et au moins vous auriez pu tirer votre coup ce soir (ceci est un légitime argument à placer avant le passage de la commande de votre bento).



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jeudi 24 janvier 2013

L'expérience du cookie mystère

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Notre vie peut elle être pré-programmée contre notre gré ? Ou sommes nous condamnés à la perpétuelle tourmente où l'on se retrouve un jour à se demander où sera t-on demain ?

Dans une nouvelle vie où destinée et ambitions se mêlent et là où les programmes (parlons des programmes bien établis, prévus, solides et tout adjectif relatif à la certitude) sont souvent au rendez-vous, on a l'étrange impression que rien ne peut nous arriver. Que nous sommes dans cette bulle inatteignable, cette atmosphère qui nous est si propre, ce genre de bulle où jusque là, notre vie était réglée tel du papier musique.



C'était en effet ça, j'étais jusque là. Jusqu'à cet instant, il y a quelques mois où ce sombre questionnement commençait : Où serais-je dans un an et demi ?


Ce type de réflexion ne m'était jamais arrivé auparavant (déception?). Peut être parce que faire des plans sur la comète bien trop à l'avance était une de mes principales caractéristiques. Que ce pseudo de « programmatrice ambitieuse » me suivait à la trace, qu'il en devenait presque un défaut.
A trop vouloir effacer cette étiquette malgré ma nature, j'en suis arrivée au jour (ce fameux jour d'il y quelques mois, vous me suivez?) où, je me suis demandé :

Notre vie peut elle être pré-programmée contre notre gré ? Ou sommes nous condamnés à la perpétuelle tourmente où l'on se retrouve un jour à se demander où sera t-on demain ?


Parce que, clairement, il est là le problème. En tous cas, aujourd'hui. Et ce problème m'effraie. Cette vieille amie la phobie qui refait surface. Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n'est pas le raz de marée de serpents ou d'araignées qui ce jour me fait fuir, mais cette question. Et juste cette question. Comme ce cookie distribué au moment du café dans les restaurants chinois. On le voit, on le déguste à l'avance avec les papilles qu i frétillent.. On attend sagement avant de l’effriter en redoutant ce moment crucial de réponse, « la » réponse donnée par le petit papier mystère enroulé sur lui même. Certaines personnes en riront, d'autres y croiront. Mais la possibilité que ce petit message anodin vous apporte quelque chose existe malgré tout, et je pense que c'est ce qui représente au mieux la magie de l'attente et du doute. Mais admettez que cela reste quand même frustrant, et terriblement angoissant.

Les amis me disent qu'il est bien trop tôt pour se projeter si loin. D'autres rétorquent en disant que je trouverai bien quelque chose …

Avoir l'impression qu'un vide va se créer entre la fin de mes projets et mes futurs projets, et ne pas arriver à dessiner le trait d'union de ces deux forces. On dirait presque que le seul échappatoire à ce trou insoupçonné (oui, insoupçonné soit il, jamais personne ne m'aurait un jour dit que je me retrouverai dans une telle situation de non connaissance d'avenir. Ou, je lui aurai volontiers jeté la première pierre!) serait de fuir. Mais attention, fuir relativement loin. La proximité n'étant, selon moi, pas une solution.

La solution se doit d'être réparatrice et salvatrice ! Reste à savoir maintenant où m'exiler.
J'en viens au fait qu'il faille savoir s'échapper facilement, sans pour autant avoir à gêner les projets à venir même s'ils n'arrivent pas immédiatement. Ou même gêner les autres.
J'ai donc choisi l'écriture pour m'y perdre (comme ci je ne l'étais pas déjà suffisamment!) et m'offrir le bénéfice du doute et de la réflexion. Parce que finalement, c'est en écrivant sur ce que l'on ressent et ce que l'on désire que l'on y puise les meilleures illuminations. Tout une histoire de paradoxes ...

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samedi 12 janvier 2013

Expression et naissance de l'exutoire

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C'est parce que le monde est con qu'on n'y trouve pas de solutions.

Bien évidemment on ne peut résumer le monde à la connerie ce serait stupide et bien trop évident. Mais rendez vous seulement compte de l'état de la situation. Je veux dire, regardez un peu autour de vous comme le principe humain actuel n'est que manipulation et superlatifs.
C'est bien pour ce genre de bêtise (humaine, hein), qu'on crée des choses (voyez y toutes sortes de choses). On s'extirpe de tout par des rénovations, par des « créations », cela soit disant nous aiderait à s'échapper, à penser à autre chose. « Mon exutoire » je dirai.
C'est tout à fait ça, parce qu'on doit se protéger. Et en se protégeant, on s'enveloppe dans un cocoon doux et soyeux qu'on modèlera de nos doigts divins. Quiconque viendra entraver ce cocon sera pourchasser et puni de pierres lancées ! Et bien oui, on ne bousculera pas l'environnement de Mademoiselle Soleil mais cependant, on pourra lui faire gober tout et n'importe quoi, parce qu'elle sera sensible et vulnérable. La société et ses grandes entreprises, grandes sataniques qu'elles sont s'en amuseront et y bâtiront un chiffre d'affaire non négligeable !
N'est il pas là la sombre subtilité du 21ème siècle ?

Je suis assez d'accord avec le fait de se noyer dans son propre verre d'eau (le cocon : vous suivez?).
Voici la naissance de mon « exutoire », ça peut toujours aider.


Poppy.
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